Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/288

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Je pense que de là elle devait traverser les landes de Hont-Neof, les commanesd’Augan, deGoarel, restrémité Sud de la for^ de la Nouée, passer près de Roban, puis an Kord de Prativy, franchir le Blavet, la forêt dn Quénecan, les commones de Hélionec, de Locmaria et de GIomel oit on en a retrouve des traces, et, se portier au Sad-Ouest de Rostrenen, pour de là ga^er Carhaix.

D’après ce qui précède, on embrasse d’an coap-d’œil général l’ensemble si admirablement coordonné des voies stratégiques on autres, à l’aide desquelles les Romains avaient su consolider leur domination dans l’Armorique, en reliant entr-eux les divers points de cette vaste presqu’île, et se ménager de là sorte les moyens de se porter avec rapidité vers tons les endroits qui auraient pu devenir menacans pour eux. On voit, en effet, qu’ils avaient continné la grande ligne des Gaules qui partait de Lyon et arrivait à travers ces vastes provinces jusqu’à Juliomagus, depuis cette ville jusqu’à fori/antum, et delà, jusqu’à l’extrémité de la Ganle celtique, en eu suivant tonte la longueur. Carhaix avait été, dn reste, admirablement’ chbisie par eux, pour en faire irradier une foule de routes secondaires, puisqu’elle se trouvait an centre de la presqu’île et sur sa partie la plus élevée. De là, ils avaient fixé leur attention sur dmx antres points importans plus rapprochés de la base de cette province, savoir : Dariorigum et Fanum MartU. avec lesquels ils l’avalent reliée par deux voies, tandis que d’antres plus secondaires eu partaient également en forme de rayons, les nues dirigées vers les diverses parties importantes de la cdte septentrionale, les antres vers de semblables de celle méridionale, et enfin d’autres vers les promontoires qui constituaient l’extrémité si découpée de la même contrée. En même temps, trois autres villes, encore plus à la base de cette dernière, Condkienum, Condate et Ingerta, se reliaient aux deux précédentes. Vannes et Goreenl, et communiquant, eu outre, entr’elles, colnplétaient ce vaste réseau de voies propres à assurer de promptes et rapides communications, tandis que cdles des provinces limitrophes, vers te Nord-Est, l’Est, et le Sud-Est ou dn reste de ta Gaule, allaient ettes-mémes communiquer avec les précédentes.

Avant de reprendre l’tiiatoire archéologique de la ville de Rennes, que