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dans la même direction pour les autres) représente un bacchant tenant de la main gauche un thyrse, et de la droite la bride d’un chameau qui porte Silène ivre, acceptant encore an cantharus plein de vin que lui offre une bacchante qui le soit, et qui tient un thyrse de la main gauche ainsi qu’âne partie de sa draperie.

Le second laisse voir deux enfans dont le premier nu, a dans la main droite on pedum renversé, porte sur sa tête des raisins, tandis que l’autre tenant de la gauche le bâton de férule dans le sens accoutumé, le soutient, et qu’une bacchante, couverte d’une draperie qui retombe par derrière et flotte an gré du vent et jouant du tympanum, les suit.

Le troisième est formé par on enfant nu tenant le pedum de la main droite, regardant une lutte d’un bouc contre un satyre, qui se dispose à asséner à ce dernier de vigoureux coups de poings, et sur les épaules duquel voltige une nébride ou peau de faon.

Le quatrième représente de face un jeune bacchant jouant de la flûte pastorale, battant la mesure de son pied gauche, ayant à sa droite une jeune femme drapée dansant à reculons, tournant la tête de son côté, et agitant son tympanum, et à sa gauche une seconde tenant un thyrse et paraissant pins occupée de la rixe burlesque précédente que de la danse.

Le cinquième est composé d’un bacchant ayant la main gauche élevée comme pour obtenir de la place et dans sa droite le pedum, et conduisant un char traîné par deux chèvres, sur lequel est posé un panier de raisins à la gauche duquel se trouve une femme qui soutient ce dernier.

Le sixième montre un bacchant couvert de la pardalide qui retombe denière lui, jouant de la double flûte, au son de laipieUe dansent une femme qui fait voltiger sur sa tête une partie de la draperie qu’elle tient de ses deux mains, et un bacchant nu portant le pedum.

Le septième fait voir Hercule accablé d’ivresse, soutenu par deux enfans, dont le premier placé à sa gauche retenant sa massue et sa peau de lion repliée sur son bras gauche, le soutient du droit, tandis que le second en fait autant.

Le huitième représente le dien Pan marchant devant un char traîné par deux panthères, qu’il anime de la voix et du geste, et secondé par un Bacchant jouant de la double flûte. Le dieu Bacchus paraît enfin, presque couché, tenant de la main gauche son thyrse, s’appuyant sur le coude du