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CHAPITRE VII

Marchés d’esclaves ; Voies reliant les marchés d’esclaves

« Lorsqu’un Européen voit pour la première fois un marché de créatures humaines entassées : ces Nègres, nus pour la plupart, ces jeunes garçons, ces filles de tout âge, ces mères portant leurs nourrissons collés sur leurs seins, il ne peut se défendre d’éprouver un sentiment pénible, qu’un tel spectacle lui inspire. (Histoire de la Tunisie, par le docteur Franck). »


Dans ce chapitre, comme aux précédents, nous mettrons avec le plus grand soin un frein à notre imagination et nous ne produirons que des récits puisés aux sources les plus authentiques et les plus dignes de foi. Nous allons passer en revue les principaux marchés d’esclaves connus et fréquentés du continent Africain :

De Brazza constate que le commerce des esclaves a amené à Angola, sur l’Ogôoué, ses conséquences habituelles, fatales. Les mœurs sont plus que libres, le village offre ses femmes comme ses pagayeurs ; l’ivrognerie est à la mode.

Chekka, entre le Bahr El Arab et le Darfour,