Page:Un ancien diplomate.- L'esclavage en Afrique, 1890.djvu/485

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a rendu aux missionnaires catholiques français un hommage sur lequel il vaut la peine d’insister. Il a salué en eux les seuls facteurs sérieux de la civilisation en Afrique, et d’avance il leur a attribué les transformations progressives et bienfaisantes du continent noir[1].

« Quelle que soit l’école philosophique à laquelle on appartienne, pourvu qu’on porte en soi un cœur de Français, on se rallie à ce jugement et on le répète avec fierté.

« Quels sont les hommes qui servent ainsi au loin le bon renom de la France ? Quels sont leurs groupements, leurs modes d’action, les régions auxquelles, dans cet immense pays des nègres, ils consacrent leur apostolat ? C’est ce que nous avons voulu savoir pour le redire à nos lecteurs.

« Les Missions Africaines de Lyon ont dans le royaume de Bénin : 6 stations, 1 collège, 10 écoles, 8 orphelinats ; sur le territoire de la Côte-d’Or : 4 résidences, 2 stations, 3 écoles, 3 orphelinats ; au Dahomey : 3 résidences, 8 stations, 4 écoles, 8 orphelinats ; sur le Niger : 2 résidences, 2 écoles, 1 orphelinat ; en Egypte (où il y a aussi des collèges de Jésuites, de Lazaristes et de Frères) : 3 résidences principales.

  1. Voir pages 434 et 435.