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férence de Bruxelles, dont l’Acte général, selon Mgr Brincat, peut être regardé comme « le code idéal de l’anti-esclavagisme. » Telle est le résultat atteint par l’œuvre des gouvernements.

L’œuvre des particuliers, basée sur l’initiative privée, est dévolue aux Comités libres fondés en Europe par le cardinal à la suite de nombreux voyages. Il existe maintenant une dizaine de ces Comités, tous placés sous l’autorité spirituelle de Mgr Lavigerie et de Mgr Brincat, directeur général et son suppléant. Ils sont nationaux et indépendants.

La Société possède à Paris un double comité : celui du haut patronage, sous la présidence de M. Jules Simon, assisté de MM. Wallon, Picot, Lefèvre-Pontalis, Keller, Lamy, Denys Cochin, Duval, Gamard, A. Franck, amiral Jurien de la Gravière, marquis de Vogué, Lefébure, Chesnelong, de Resbecq, Bardoux, Rothan, Buîoz, Mgr Lagrange, évêque de Chartres, le Révérend Père Charmettant, etc.

C’est parmi ces membres du haut patronage que le conseil directeur a été choisi. M. Keller en est le président ; MM. le duc de Broglie, comte de Bizemont, comté de Mun et le général de Charette ont bien voulu prêter leur appui au conseil.