Et ces fiers épouseurs des querelles des anges
Regardent-ils parfois le fil de leurs alfanges,
Comme font les chasseurs le bout de leurs épieux ?
Ils sont là les hadjis au cœur ferme et pieux.
Ascalon et Joppé que baigne l’onde verte,
Akka qui vois ta rade, au vent du soir ouverte,
S’arrondir sur la vague en forme de croissant,
Tyr et Sidon où meurt le flot en frémissant,
Beirout qui vois au nord blanchir Laodicée,
Et Tripolis qui pris la mer pour fiancée,
Vos remparts sont-ils forts ? Vos vaisseaux sont-ils prêts ?
Nos murs ont leurs créneaux ; nos vaisseaux, leurs agrès.
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Puis il reprend : « Allah ! sois béni d’âge en âge !
« Car jamais le caillou sur le flot ne surnage,
« Mais l’huile de parfum et le baume sacré
« Qui dispensent la force au cœur selon ton gré.
« Hélas ! il faut toujours des épreuves à l’âme.
« Les forges de Damas le savent ; c’est la flamme
