Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/24

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Gloire à Dieu dans le ciel ! Paix sur la terre aux hommes
Ô monde, prêteDe bonne volonté !

Pour les peuples voici qu’à l’horizon se lève
Ô monde, prêteLe soleil inconnu.
La concorde et l’amour remplaceront le glaive ;
Ô monde, prêteCar le Christ est venu.

La promesse des temps enfin se réalise,
Ô monde, prêteEt Dieu reprend son tour.
Le temple obscur s’écroule et fait place à l’Église,
Ô monde, prêteComme la nuit au jour.

Pour le monde, épuisé par trop de luttes vaines,
Ô monde, prêteLes portes vont s’ouvrir,
Les portes de la vie, où n’entrent point les haines, —
Ô monde, prêteEt la mort va mourir !

Ô monde, prête Et la mort

À BETHLÉEM.xxxxxxxxxxxx

Ainsi chantait le chœur invisible des anges,
Et, l’oreille attentive à ces strophes étranges,
Les pâtres qui veillaient leurs troupeaux dans les champs
Se demandaient entre eux d’où venaient ces doux chants,
Mais ne se doutaient pas, troupe de Dieu choisie,
Qu’ils dussent les premiers saluer le Messie,