Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/42

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LES LARMES DU MONDE.xxxxxxxxxxxx


xx« Il est mort ! Il est mort ! » gémit la voix des nues.
« Est-ce pour voir ce deuil que nous sommes venues
« Du Nord et du Midi vers l’Orient vermeil,
« Et que, de tous les cieux hôtesses radieuses,
« Nous avons revêtu nos robes merveilleuses
« Nous avons « Que dore le soleil ? »

« Nous avons revêtu nos r

xx« Il est mort ! Il est mort ! » se lamentent les arbres,
Les saules inclinés qui pleurent sur les marbres,
Le cèdre qui dans l’air tord ses bras effarés,
Les palmiers étoilés pour qui Dieu fit l’espace,
Et les oliviers verts d’où la brise qui passe
Fait sortir des sanglots sourds et désespérés.

« Nous avons revêtu nos r

xx« Il est mort ! Il est mort ! » disent, en leurs voyages,
Les aigles éperdus dans l’ombre des nuages,
Et le tigre qui fuit vers son antre sanglant,
Et le lion, saisi d’une terreur profonde,
Qui tressaille, croyant sentir trembler le monde
Qui tressaille,Sous son pied chancelant.

« Nous avons revêtu nos r