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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/219

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homme, d’une nature si sensible ! il n’a jamais été aussi rudement éprouvé, et je crains bien qu’il ne succombe à son affliction, qu’il ne finisse par en mourir !" Si la femme prête à ces paroles oreille favorable, alors, le jour suivant, l’entremetteuse, qui observé des signes de bon augure sur son visage, dans ses yeux dans sa conversation, lui Parera de nouveau de l’homme, et contera les histoires d’Ahaffa et d’Indra, de Sacountala et hyanti, ou d’autres semblables qui pourront s’adapter à l’occasion.

Elle lui vantera la force de l’homme, ses talents, son habileté dans soixante-quatre sortes de plaisirs mentionnées par Babhravya, bonne mine, et sa liaison avec quelque noble dame, n’importe que ce dernier point soit vrai ou non.

De plus, l’entremetteuse notera avec soin la conduite de la femme à son égard. Si elle lui est favorable, voici quels seront ses procédés :

Elle l’accueillera d’un air souriant, s’assiéra tout près d’elle, et lui demandera : "Où avez-vous été ? Qu’avez-vous fait ? Où avez-vous dîné? Où avez-vous dormi ? Où vous êtes-vous assise ?" Elle ira aussi trouver l’entremetteuse dans des endroits solitaires ; là, elle lui contera des histoires, bâillera contemplativement, poussera de longs soupirs, lui donnera des présents, la fera ressouvenir de quelque joyeuse journée, et la renverra en souhaitant de la