Page:Verne - Mirifiques aventures de Maître Antifer, Partie II, 1894.djvu/23

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« Du reste, sitôt que je connaîtrai la situation de l’îlot numéro deux — et je ne tarderai pas à la connaître, puisque c’est moi qui serai chargé de la relever sur la carte — je t’en informerai. Il est donc probable qu’une quatrième lettre succédera à cette troisième, à peu de jours d’intervalle.

« Comme la présente, d’ailleurs, elle portera pour ta mère et toi, chère Énogate, les bonnes amitiés de monsieur Trégomain et les miennes, et aussi celles de notre oncle, bien qu’il semble avoir perdu jusqu’au souvenir de Saint-Malo, de sa vieille maison de famille, des êtres aimés qui l’habitent !

« Quant à moi, chère fiancée, c’est tout mon amour que je renvoie, comme je recevrais, tout le tien, s’il m’était possible d’avoir une lettre de toi, et crois-moi pour la vie.

« Ton bien fidèle et bien tendre
« Juhel Antifer. »