Page:Verne - Mirifiques aventures de Maître Antifer, Partie II, 1894.djvu/237

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Maître Antifer poussa un vigoureux ouf ! de satisfaction. Puis, il frappa.

La réponse se fit attendre. Est-ce que le clergyman ne serait pas chez lui ?… Et de quel droit, s’il vous plaît ?… Un homme auquel on apporte des millions…

Second heurt, — un peu plus fort.

Cette fois, léger bruit à l’intérieur de la chambre, et, si ce ne fut pas la porte, ce fut du moins un guichet qui s’ouvrit au-dessous du nom du révérend Tyrcomel.

À travers ce guichet parut une tête, — celle du clergyman, très reconnaissable sous le chapeau de haute forme qui le coiffait.

« Que voulez-vous ?… demanda Tyrcomel, et le ton de sa voix indiquait bien qu’il n’aimait pas à être dérangé.

— Nous désirons vous entretenir quelques instants, répondit Juhel en anglais.

— À quel propos ?…

— Il s’agit d’une affaire importante…

— Je n’ai point d’affaire… importante ou non.

— Ah çà ! ouvrira-t-il, ce révérend ? » s’écria maître Antifer, ennuyé de tant de façons.

Mais, dès qu’il l’eut entendu, le clergyman