Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/315

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était tellement pénétré de meS procédés qu’il ’ne put s’empêcher de m’en témoigner sa reconnaissance. Après un bon déjeûner que nous nous limes ’. D apporte1· dans la chambre de Yaccouchée, j’emmenai son mari à Paris, où il fut condamné à cinq ans de prison. Devenu garçon de guichet à la Force, où il subissait sa peine, Sablin trouva, dans cet emploi, non-seulement le ’

  • moyen de bien vivre, mais encore celui de

s’amass3·, aux dépens des prisonniers et des personnes qui venaient les visiter, une petite fortune qu’il se proposait de partager avec son épouse ; mais, à l’·époque où il fut libéré, ma · commère, madame Sablin, qui aimait aussi à \ s’approp1·ier le bien d’autrui, était en expiation à Saint-Lazarre. Dans Yisolement où le jetait " la détention de sa ménagère, Sablin’fit comme tant d’autres, il tourna à mal, .c’est -à-dire qu’ayant un soir pris sur lui le fruit de ses écoê nomies, qu’il avait convertie sen or, il alla au jeu et perdit tout ; Deux jours après, on le trouva pendu dans le bois de Boulogne : il avait choisi pour s’accrocher un des arbres de—’°l’À’llée des Volezzrs. I - ’g.

Ce n’était pas, comme on l’a vu, sans m’ê’tre