Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/339

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’qu’on appelle en petite- tenue de dragon’, c’està-dire le paniau volant oula bannière au vent, \je me retirai bien vite, autant pour ménager la pudeur de madame Duflos, que pour échapper —, aux séductions d’un négligé galant, dans lequel il me semblait qu’il y avait du dessein. Mais, à peine ai-je fait le tour du paravent, madame ’ - Duflos jette un cri. « Ah ! qu’elle est grosse, c’est »· un monstre, je n’aurai jamais la force de la I — tuer ; comme elle court, elle va s’échapper. Eugène ! Eugène ! venez ici, je vous en supplie. » Il n’y avait pas à reculer ; nouveau ’. Thésée, je me risque, et, m’approchant du lit, Où est- il, dis-je, où est-il le Minotaure, que je l’extermine P A ’

— » Je vous en conjure, monsieur Eugène, ne plaisantez pas comme cela... Tenez, tenez, . ’ la voilà qui court ; l’apercevez-vous sous l’oreiller ? A présent elle descend... quelle vitesse L · il semble qu’elle sente ce que vous lui réser·=· vez. »

Teus beau faire diligence, je ne pus ni atteindre ni voir le dangereux animal. Je cherchai partout où il aurait pu se glisser ; je’me donnai tout le mouvement imaginable pour le décou= vrir, ce futpeine inutile ; le sommeil nous gagna