Page:Vie, travaux et doctrine scientifique d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire.djvu/77

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
67
PREMIÈRES RELATIONS AVEC CUVIER.

le place dans ses travaux de philosophie naturelle ; l’autre, qu’il semble mettre sur la même ligne, et devant lequel s’effacent à ses yeux et les souvenirs de l’expédition d’Égypte et tout le mérite de ses longues recherches zoologiques ; « l’autre, c’est, dit-il, d’avoir appelé à Paris et d’avoir introduit chez les naturalistes le célèbre Cuvier. »

VI.

Les mémoires, fruits des travaux communs de Cuvier et de Geoffroy Saint-Hilaire en 1795, sont au nombre de cinq, et ceux que Geoffroy Saint-Hilaire composa seul dans la même année et dans les années suivantes, sont beaucoup plus nombreux. Tous seront cités ailleurs[1] ; nous ne devons qu’en indiquer ici l’esprit et les résultats principaux.

À une seule exception près, relative à un travail sur la classification des Oiseaux de proie, tous sont relatifs à la classe des Mammifères. On se tromperait d’ailleurs de beaucoup, si l’on pensait que leur intérêt se renferme dans le cercle des études mammalogiques. Leur caractère, c’est, au contraire, la généralité des principes posés ou des vues émises à l’occasion des faits spéciaux, et tellement que, dans ces mémoires consacrés à la détermination exacte d’animaux encore inconnus ou mal décrits,

  1. Voyez, à la fin de ce volume, la liste des ouvrages et mémoires de Geoffroy Saint-Hilaire.