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Page:Villetard de Laguérie - Contes d'Extrême-Orient, 1903.pdf/117

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le piétinement d’une course, qui finit juste sous la véranda ; le fracas de coups de masses de fer, l’éclatement des Confondue avec les dames et ses suivantes, la reine courut à la véranda ouverte.

Confondue avec les dames et ses suivantes, la reine courut à la véranda ouverte.


planches de la porte, et la montée d’une effroyable bousculade dans l’escalier. Il n’y eut pas une seconde d’incertitude : « Les Japonais ! » Et ces syllabes coururent dans la vaste pièce avec le lugubre bruit de la première brise de l’aube dans les têtes des arbres et, comme celles-ci, toute cette troupe lamentable de femmes vacilla. En un clin d’œil la reine défit la coiffure qui la distinguait et, confondue avec les dames et ses suivantes, courut à la véranda ouverte.

Sans un cri, leurs terribles lames étincelantes brandies à deux mains, et leurs visages, déjà hideux, convulsés par un rictus bestial, les « soshi » Japonais les atteignirent. Avec des « ahan ! » de bûcherons, ils bûchèrent à tour de bras la masse pantelante, bloquée dans l’étroite ouverture obstruée