Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome38.djvu/107

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ANiNEli 17 53. 97

wolUo (ien Sekrolariuin darnicder schiosscn, dor Volluirischo SL’krelarius aber fiflo Ihin in dio Arme, rufend : « Mais, mo)i Dieu, monsieur ! » und iiijtliigle ilin in ein ander Zimmer ; wolchen niordrischon Voryang cruicldtci’ Dorn sogleidi dcm Magistral hinterbraclit und das Nolhige zu vorRigcMi gebeten. Enfin diescr vor Witz und Klughoit vcrrllcklc Meiisch wird nocii grosse Vcrdriesslichkeilcn anrichten.

Bei dieser der Saclien Dewandtniss isl man hci Exoquirung der Konigliclien Bofehle wedor soinor Elire, seines liai), nocli auch gar seines Lebcns niclit niehr versichert. Seine Konigliche MajesliU geruthen in allcrhoclisldero erslen Ordre zu erwiihnen, dieser Voltaire seio ein Inlriganl, wir crl’ahren es jetzo allzu viel. In cben diesein Schrciben liicssc es auch, oline Koni[)limento ilin zu arrestiren ; IiaLlen wir dièses zu Anfang gclhan, ^vio dio Ballots nicht bei Ilandon waren, so wiiren uir aller dieser Nolh iiberhoben gewesen ; docli man wollte allergiùidigst anbcfolilencrinassen (jradalini gehon ; und es ist unsere allerdevotesto Schuldigkeil, zum Dienst des K(3nigs ailes zu ertragen ; holTon aber auch nun, dass da dio Abnelnnung dièses Ordens und Schliissels uns so viole Noth veiursachct, wir auch eiumal eUvas zu uberbringcn wordon boehret werden.

la ausuehm.ender Estime beharren, etc.

l’. S. In dem Augenblick als wir dièses schlicssen, lass(>L der Biirgerrneisler wissen, der Voltaire wiiro fort. Ob Er sich nun vor der enormen attcntirten Mordthat, oder ob Er sich vor dcn Berliner Bricfen gefiirchtet, kiinnen wir nicht wissen. Der Magistrat waro cben im BegriiF die Sache zu untersuchen. Unlerdesscn hat Er seine wenige Gcldcr bei niir dem Ilofralh Schmid zurlickgelassen, welche dem Sekretario Dorn zu seiner Satisfaktion dienen kiinnen ; geslallen dièse Grausamkeit mit allerlei Zusalzcn sogleich durch die Stadt erschollen, dass dessen Frau und Kind in den iiusserslen Schrecken gesetzt wordcn und jetzo krank und elend darnieder liegen*.

1. Traduction :

7 juillet.

Notre rapport détaillé date d’hier est sans doute arrivé en temps voulu, et uu bon usap-c en aura été fait.

Comme le de Voltaire ne voulait pas venir prendre Ini-nième son argent, mais en avait chargé un notaire, nous ordonnâmes au secrétaire Dorn d’aller lui remettre la somme contre quittance ; mais, au lieu d’en prendre réception, il saisit un pistolet, l’arma, et voulait tirer sur le secrétaire, lorscjue son secrétaire à lui s’élança sur lui, lui retint le bras en criant : « Mais, mon Dieu, monsieur ! » et le poussa dans la chambre à côté. Dorn a aussitôt dénoncé cette tentative de meurtre au magisirat, et l’a prié de prendre les mesures nécessaires. Enfin ce fou trés-fin et malicieux causera encore bien des ennuis.

Les choses étant telles, on n’est, en exécutant les ordres de Sa Majesté, plus sûr de son honneur, ni de son avoir, ni même de sa vie. Dans son premier ordre, Sa Majesté a daigné déclarer que ce Voltaire était un intrigant ; mais, aujourd’hui, nous voyons que c’est encore trop pour lui Dans cet ordre, il était encore dit qu’il fallait l’arrêter sans cérémonie ; si nous avions fait cela dés le’commencement, comme les ballots n’étaient pas là, nous aurions évité toutes ces peines ; mais nous voulions procéder rjradatim, et c’est notre devoir de tout supporter pour le

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