Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/365

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BATAILLE DU MANS. 357 et se trouvait de la sorte logé tout contre le chemin aux Bœufs. 12 janvier. —— L’état-maj or allemand ne pouvait comp- ter que sur les Ill° et X° corps pour soutenir la lutte qu’il lui fallait livrer ce jour—là devant le Mans. Les deux autres ne pouvaient prêter qu’un appui très indirect en retenant des fractions de la masse ennemie. En ce qui concerne le XIlI° corps, la 17* division devait se porter par Lombron sur Saint-Corneille sans engager de combat avec l’ennemi posté le long de l’Huisne, la 22* devait avancer de la Chapelle à Savigne. On posta quelques faibles détachements sur le ruisseau du Gué et une partie de l’artillerie resta à Gonnerré avec la 17* brigade de cava- lerie. En avançant, on trouva Lombron et de même Pont-de- Gesnes et Montfort abandonnés par les Français. Des armes et des effets d’équipement jetés le long du chemin mon- traient combien leur retraite s’était faite précipitamment. On ramassa de nombreux tratnards, et à midi seulement, au ruisseau de Merdereau, la 17** division rencontra de la résistance. Par une attaque enveloppante, on enleva a 4 heures le château de Hyre et Saint-Corneille et l’on fit prisonniers 500 Français, puis l’ennemi fut encore refoulé derrière le ruisseau de Parance ou l’avant-garde fit halte à la tombée de la nuit. Quant à la 22* division, le détachement du colonel de Beckedorif s’était avancé de Sillé par Chanteloup ; il avait re- foulé l’ennemi sur la Croix ou des masses françaises con- sidérables tinrent tête au colonel. Celui-ci s’arrèta pen dant un certain temps; quand le gros de la division fut L arrivé, on procéda immédiatement à l’attaque. Des co-