Attila (Corneille)/Acteurs

Œuvres de P. Corneille, Texte établi par Ch. Marty-Laveaux, Hachette, 1862, tome VII (p. 108).

collectionAttilaPierre CorneilleHachette1862Ctome VIIAttilaCorneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 7.djvuCorneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 7.djvu/11108

ACTEURS^[1].

ATTILA, roi des Huns.

ARDARIC, roi des Gépides.

VALAMIR, roi des Ostrogoths.

HONORIE, sœur de l’empereur Valentinian,

ILDIONE, sœur de Mérouée^[2], roi de France.

OCTAR, capitaine des gardes d’Attila.

FLAVIE, dame d’honneur d’Honorie.

La scène est au camp d’Attila, dans la Norique^[3].

↑ Presque tous les personnages de cette pièce sont historiques. Voyez ci-dessus pour Attila, p. 103, note 2 ; pour Honorie, p. 104, note 1 ; pour Ildione, p. 102, et p. 104, notes 3 et 4. Le capitaine des gardes d’Attila et la dame d’honneur d’Honorie sont les seuls rôles d’invention, encore faut-il remarquer que le nom d’Octar n’est pas imaginaire ; c’est celui de l’oncle d’Attila : voyez Jornandès, de Getarum rebus gestis, chapitre xxxv. Le même historien dit au sujet d’Ardaric et Valamir, qu’Attila les aimait plus que tous les autres petits rois : super cæteros regulos diligebat. (Chapitre xxxviii.)
↑ C’est ainsi que ce nom est imprimé dans toutes les éditions (avec un tréma de plus : Meroüée, pour marquer que l’u ne doit pas se prononcer comme un v). — Mérovée est nommé dans Grégoire de Tours. « Quelques-uns affirment que de la race de Chlogion^* était le roi Mérovech, dont Childéric fut fils. » De hujus (Chlogionis) stirpe quidam Merovechum regem fuisse adserunt, cujus fuit filius Childericus (Livre II, fin du chapitre ix.)

*. Il nomme un peu plus haut Chlogion (Clodion) « roi des Francs. »
↑ Province de l’empire romain, bornée au nord par le Danube, comprise dans le diocèse d’Illyrie.

[1] Presque tous les personnages de cette pièce sont historiques. Voyez ci-dessus pour Attila, p. 103, note 2 ; pour Honorie, p. 104, note 1 ; pour Ildione, p. 102, et p. 104, notes 3 et 4. Le capitaine des gardes d’Attila et la dame d’honneur d’Honorie sont les seuls rôles d’invention, encore faut-il remarquer que le nom d’Octar n’est pas imaginaire ; c’est celui de l’oncle d’Attila : voyez Jornandès, de Getarum rebus gestis, chapitre xxxv. Le même historien dit au sujet d’Ardaric et Valamir, qu’Attila les aimait plus que tous les autres petits rois : super cæteros regulos diligebat. (Chapitre xxxviii.)

[2] C’est ainsi que ce nom est imprimé dans toutes les éditions (avec un tréma de plus : Meroüée, pour marquer que l’u ne doit pas se prononcer comme un v). — Mérovée est nommé dans Grégoire de Tours. « Quelques-uns affirment que de la race de Chlogion^* était le roi Mérovech, dont Childéric fut fils. » De hujus (Chlogionis) stirpe quidam Merovechum regem fuisse adserunt, cujus fuit filius Childericus (Livre II, fin du chapitre ix.)

*. Il nomme un peu plus haut Chlogion (Clodion) « roi des Francs. »

[3] Province de l’empire romain, bornée au nord par le Danube, comprise dans le diocèse d’Illyrie.

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