Cocardasse et Passepoil/II/06

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Librairie Ollendorff (p. 128-134).


VI

DES INTENTIONS DE BLANCROCHET


Les mémoires du marquis de Souches nous apprennent que le mot bretteur n’était pas absolument français.

Peut-être, dans son idée, cela voulait-il dire qu’il s’y trouvait une énorme quantité d’Allemands, d’Italiens, d’Espagnols et autres aventuriers de tous pays ? Au long de notre récit, nous en avons vu assez d’échantillons : Saldagne, Pinto, Pépé, el Matador, Giuseppe Faënza, Staupitz, le capitaine Lorrain, le baron de Batz, Palafox et Morda le Castillan.

Si M. de Souches ne parle pas de la nationalité, ses réflexions n’en sont pas pour cela plus flatteuses :

« Ce terme, dit-il, n’était pas tout à fait bon français, mais il était fort en usage pour signifier les gens qui font métier et marchandise de mettre l’épée à la main en toutes occasions bonnes et mauvaises, et à proprement parler des filous et des gens de mauvaise vie. »

Or, on laisse à penser l’aspect que devaient présenter les rues de Paris à cette époque, si l’on songe que J. de Bruge, dans son Art de tirer les armes, publié en 1721, accuse un chiffre de plus de dix mille bretteurs fréquentant les salles d’escrime et s’exerçant la main au dehors.

La ville était un vaste champ clos. Au coin des rues étroites, transformées en coupe-gorge, on assassinait par intérêt, par vengeance, ou simplement pour voler ; sur les voies les plus larges et les plus fréquentées, les boulevards par exemple, on n’entendait, à midi comme à minuit, que cliquetis d’épées tirées pour la gloire et quelquefois pour moins.

Pour les badauds, c’était un spectacle journalier et gratuit que celui de deux, quatre, parfois dix bretteurs, mettant flamberge au vent et s’embrochant suivant les règles et principes, souvent sans autre motif qu’une forfanterie ridicule déployée devant la galerie.

Quantité de ces gens habitaient le pays Latin, où ils se gaussaient des ordonnances, édits et règlements rendus publics, mais non exécutoires, qui s’étaient vainement succédé depuis 1567, « faisant défense aux escrimeurs et tireurs d’armes de s’établir dans le quartier de l’Université. »

Le difficile eût été de les en empêcher et pour cela il eût fallu raser les maisons où il leur plaisait de venir se loger. Le moyen était peu pratique. Moins pratique encore eût été de les expulser de Paris. Il est probable qu’ils eussent eux-mêmes, vu leur nombre et leur audace, chassé ceux qui se seraient permis de troubler leurs habitudes.

La police de M. de Machault ne se fût point risquée à entrer en lutte contre ces dix mille ferrailleurs, qui mettaient vingt fois par jour le fer à la main. Elle s’estimait déjà trop heureuse de ne pas être rossée plus souvent pour son compte et se contentait de souhaiter que tous ces coquins se décimassent eux-mêmes, à charge pour elle d’en ramasser chaque matin le plus possible sur le carreau.

Malheureusement, s’ils se battaient entre eux par distraction et par passe-temps, cet exercice n’était pas d’un rapport suffisant et ne mettait rien dans leurs poches. Pour y suppléer, ils ne se faisaient point faute de vendre leur épée au plus offrant et, moyennant récompense, d’assassiner n’importe qui. C’était dans ces cas-là que la police avait à intervenir : elle n’osait pas toujours le faire !…

Après la curée, les spadassins se gardaient bien de faire part à leurs pareils des besognes dont ils étaient chargés. Ils agissaient par petits groupes, dans l’unique but de ne pas morceler l’aubaine. C’est ainsi que nous avons vu Gauthier Gendry et ses trois acolytes travailler pour le compte de Gonzague sans juger à propos d’en informer qui que ce soit. Les grandes douleurs sont muettes, dit le proverbe : les grandes canailles le sont bien davantage.

Il n’y avait pas à nier que c’était tentant d’avoir à partager la récompense seulement entre quatre. Gendry se faisant la part du lion et prélevant encore une dîme, sinon sur celle de la Baleine, mais au moins sur ce qui échoirait aux débutants Yves de Jugan et Raphaël Pinto. C’était belle chose de sa part que de tels calculs, mais il n’en ressemblait pas moins à l’heure actuelle au bonhomme de M. de la Fontaine, qui s’était trop pressé de vendre la peau de l’ours.

Il ne pouvait se dissimuler qu’il était bien loin de compte : le coup avait été manqué au bal de Saint-Aignan ; Lagardère avait disparu comme par enchantement sans qu’on sût où il était passé ; Aurore était trop bien gardée pour qu’on pût même lui enlever un ruban de sa robe ; la Baleine s’était mis sur les bras un nouvel adversaire qui ne serait peut-être pas à négliger ; Cocardasse et Passepoil étaient sortis sains et saufs d’un guet-apens savamment combiné et où cent autres eussent laissé leur peau. Tel était le bilan.

Quand Gonzague et Peyrolles arrivèrent à Paris, leur premier soin fut de se mettre à la recherche des quatre bandits, qu’ils ne tardèrent pas à découvrir au cabaret de Crèvepanse.

— Où en sommes-nous ? leur demanda l’intendant en les abordant.

Gauthier, fort penaud, dut avouer que tout était à faire et qu’il ignorait même où était Lagardère.

Philippe de Mantoue entra dans une violente colère.

— À quoi donc avez-vous employé votre temps et l’argent qu’on vous a donné ? s’écria-t-il.

Gendry conta par le menu toutes ses tentatives infructueuses, amplifia encore les dangers courus par lui et les siens, fit ressortir son dévouement et la malchance qui l’avait poursuivi, le tout pour aboutir à la négation de tout résultat et au point particulier de l’absence du comte.

Cette disparition était bien pour préoccuper étrangement Gonzague. Il n’était pas admissible, en effet, que Lagardère les sachant hors d’Espagne et n’ayant plus rien à y faire, s’y fût attardé si longtemps au lieu de rejoindre sa fiancée.

— Qu’en penses-tu ? demanda-t-il à Peyrolles en baissant la voix.

— Que peut-être il nous a suivis en Angleterre… répondit celui-ci sur le même ton.

— C’est impossible : il se fût montré à nous d’une façon quelconque.

— Il ne se montre que quand il veut et au moment propice. Je ne serais pas surpris qu’il nous ménageât quelque tour de sa façon : méfions-nous de lui plus que jamais.

— Cela n’avancera en rien nos affaires…

— Nous sommes arrivés à temps, puisque le mariage n’a pas eu lieu. Notre premier soin doit être d’empêcher qu’il se fasse.

— Et si le hasard nous avait débarrassés de notre ennemi ?… murmura Philippe de Mantoue. Si ses os blanchissaient à cette heure au fond de quelque précipice des Pyrénées !

Une immense lueur d’espoir éclaira le front du prince ; mais Peyrolles ne tarda pas à rappeler celui-ci à la réalité.

— Tant que je ne tiendrai pas son crâne dans ma main, avec les preuves que c’est bien le sien, répliqua-t-il, je dirai : il vit et il nous guette.

Ce colloque avait lieu un peu à l’écart de Gendry et de sa bande, qui maintenant causaient avec quelques spadassins, très surpris de voir dans le cabaret ces deux marchands hollandais dont Gendry prétendait ignorer les noms.

Peyrolles rappela les quatre hommes et, les ayant groupés dans un coin, leur reprocha encore de n’avoir rien fait ; cela cependant en termes mesurés, de crainte que l’un d’eux n’allât dénoncer au lieutenant de police leur présence à Paris. Le factotum savait comment on manie des consciences de gredins et qu’en heurtant un homme qu’on soudoie, on s’en fait aussitôt le plus dangereux ennemi.

— Il faut agir et agir vite, fit Gonzague à son tour. Mettez-vous dix à la besogne, vingt même, s’il le faut ; nous sommes prêts à lever une armée s’il était nécessaire, car il faut en finir. Il ne manque pas ici de bonnes volontés et d’épées qui peuvent s’acheter. Dis-nous celles qui sont à vendre et, parmi celles-ci, quelles sont les bonnes.

Gendry n’essaya pas de protester, son insuccès lui enlevait un peu de son aplomb ; alors faisant signe à Blancrochet et à Daubri de s’approcher, il les présenta au prince.

— Entends-toi avec eux, ordonna celui-ci à son intendant ; dis-leur ce qu’ils ont besoin de savoir et pas plus.

Lui-même se mit à arpenter la salle de long en large, suivi des yeux par une demi-douzaine de spadassins attablés dans la pièce voisine et qui le contemplaient anxieusement.

Blancrochet s’avisa que cette curiosité pouvait gêner le brillant étranger et qu’il était peut-être utile de faire le vide autour de l’entretien qu’il allait avoir avec Peyrolles.

— Un instant, dit-il à celui-ci. Il y a trop d’oreilles qui nous écoutent et de regards qui nous observent.

Il alla aux buveurs et, sur un ton qu’on devinait être celui d’un maître, il leur dit :

— Messieurs, peut-être vous plairait-il d’aller faire un tour du côté du Pont-Neuf ? Voici venir l’hiver, il serait prudent à vous de songer à vous pourvoir de manteaux. C’est que la coutume n’était pas encore perdue à cette époque d’aller écouter sur le fameux pont les cris des charlatans, des bateleurs, muser à l’étal des fripiers, libraires et vendeurs d’onguents et de profiter de l’inattention des badauds pour leur voler leurs manteaux et leurs bourses.

Les habitués du cabaret de Crèvepanse n’étaient pas les derniers parmi les coupe-bourses et les tire-laine qui y florissaient comme au beau temps de Louis XIII et de Louis XIV.

En cela ils suivaient l’exemple de nombre de gentilshommes besogneux qui s’en faisaient une spécialité, car bien peu avaient les scrupules du sieur d’Esternod, que la seule crainte du châtiment empêchait de le faire lui-même si on croit ces vers :

J’allais pedetentim, comme un vieillard caduque,
J’allais de rue en rue en grattant ma perruque,
Feuilletant dans mon chef de inventione,
Tirant et arrachant les poils de mon gros nez,
Songeant s’il y avait, pendant cette nuit brune,
Moyen de moyenner la moyenne fortune.
Le diable me tentait d’arracher les manteaux,
Et de tirer la laine à quelque cocardeaux,
Et j’eus touché peut-être à ces harpes modernes,
Si l’on ne m’eût cognu au brillant des lanternes,
Et si je n’eus pas craint qu’un chevalier du guet
M’eût fait faire aux prisons mon premier coup d’essai…

Ceux qui nous occupent étaient trop habiles en la matière pour avoir pareilles craintes ; aussi décampèrent-ils sans aucun murmure pour s’en aller là ou ailleurs.

Cet acte d’autorité était fait pour assurer la confiance de Gonzague et de Peyrolles à Blancrochet qui vint se rasseoir en disant :

— Vous pouvez parler comme si vous étiez chez vous ; il n’y a plus personne.

L’intendant montra cependant Caboche et ses valets :

— Celui-ci est muet par raison et par nécessité, fit le bretteur répondant à cette muette interrogation ; les autres le sont de naissance… Je vous écoute.

La conférence fut longue ; Peyrolles ne pouvant se départir de ses hypocrites façons essaya d’abord d’entrer dans des lignes générales, en faisant à chaque instant des réticences sur les détails.

— Nous ne nous entendons pas, mon gentilhomme, car la facilité d’élocution semble vous avoir été donnée surtout pour mieux cacher votre pensée… Si vous attendez de moi un dévouement absolu à votre cause, il faut parler la bouche ouverte.

Gonzague prêtait l’oreille, intéressé par cette nouvelle figure de bandit qui ne paraissait pas être le premier venu.

— Soit, fit-il, dis-lui tout. Mais n’oublie pas, toi, que ta tête me répond du secret.

Le spadassin le toisa avec hauteur :

— Si vous n’avez pas confiance, s’écria-t-il, il est encore temps de vous taire. Mais celui qui, ici où je suis le maître, douterait de la parole de Blancrochet, celui-là n’en sortirait que les pieds en avant.

— Trêve de fanfaronnades, gronda Philippe de Mantoue ; tu ne sais pas à qui tu parles, l’ami.

Le gredin eut un sourire et répliqua en frottant ses grosses mains l’une contre l’autre :

— Erreur, mon prince ! Croyez-vous que je ne l’ai pas deviné déjà ? Il y a des gens, monseigneur, qui n’ont pas le droit de parler haut trop près du Palais-Royal. Vous auriez pu m’avoir contre vous : vous préférez que je sois des vôtres… C’est preuve d’esprit, sans doute, et cela vaudra mieux pour nous tous, à la condition que, d’un côté comme de l’autre, on joue cartes sur table.

L’homme était si énergique que l’ancien favori de Philippe d’Orléans acquiesça d’un geste et Peyrolles n’hésita plus à dévoiler le nom du prince et le sien, puisqu’ils étaient devinés, ni à dire pourquoi tous deux se cachaient sous ce déguisement.

Il donna également, au bretteur la liste des roués, lui indiqua la façon dont il les reconnaîtrait et convint avec lui et avec Daubri que tous les soirs, à la tombée de la nuit, il viendrait lui-même ou enverrait quelqu’un de ses gentilshommes pour connaître les faits de la journée et préparer ceux du lendemain.

— Les journées sont longues, remarqua Blancrochet, surtout quand on sait bien les employer. Gendry et moi aurons besoin de nous voir souvent, pour nous concerter sur des actions isolées ou communes et nous nous ménagerons de fréquents rendez-vous dans divers endroits de Paris. Par les vôtres que vous y enverrez, ou l’un de nos hommes qui sera chargé d’aller vous prévenir, vous serez tenu au courant, de deux heures en deux heures, de ce qui se passera. Ce mode de procéder aura l’avantage d’éviter des allées et venues suspectes sur le chemin de la Grange-Batelière. Cela vous convient-il ainsi ?

— Tu es un homme précieux et tu n’y perdras rien, fit le factotum.

— On doit juger les gens aux actes et non aux paroles, répliqua l’orgueilleux bandit. Pour ce qui est du prix, j’ai pleine confiance en sa rondeur, car c’est moi qui le fixerai et non vous… Après ça, si vous trouvez que mes services coûtent très cher, c’est que l’ouvrage aura été bien fait.

Il invita ensuite Gauthier Gendry à lui apprendre où en étaient exactement les choses et celui-ci lui conta les derniers événements ; ce qui explique — cet entretien ayant lieu la veille du jour où Cocardasse et Passepoil s’étaient présentés au cabaret de Crèvepanse — comment le bretteur avait pu les envoyer à la porte Montmartre, où lui-même devait retrouver Gendry.

— Ces deux hommes nous gênent, avait dit Peyrolles en parlant des prévôts. Ce sont des chiens de garde trop fidèles et dont la seule utilité serait de nous mettre sur la piste de leur maître. Avant de les tuer, il faudra les faire parler, l’épée sur la gorge.

— Ils ne parleront pas, quand même ils sauraient, opina Gendry en branlant la tête, et je crois qu’ils ignorent où est Lagardère.

— Si c’est dans l’autre monde, pensa Gonzague, c’est œuvre pie de les y envoyer le retrouver.

L’intendant jeta sur la table quelques poignées d’or en disant :

— Voilà pour les premiers frais. Ce soir, je vous ferai connaître ici le lieu où nous sommes logés. Ne perdez pas votre temps, chaque minute est précieuse.

Aux côtés de son maître, il regagna Paris. Dans les rues, la foule regardait ces deux personnages si étrangement et richement vêtus, qui passaient avec indifférence et s’arrêtaient à chaque pas comme s’ils eussent vu Paris pour la première fois.

Ils s’en allèrent quérir un logis dans la rue des Fossés-Saint-Germain, tout près du café Procope, où leur titre d’étrangers pouvait leur donner accès sans éveiller par trop l’attention. Là où se réunissaient gens de lettres et comédiens, enclins à se lier facilement, peu investigateurs par tempérament et tout disposés au contraire à bavarder beaucoup sans trop exiger de confidences en échange, ils savaient devoir être tenus au courant de toutes les nouvelles de la cour et de la ville.

Une maison discrète, qui avait pour enseigne À l’Écritoire et qui était habitée surtout par d’inoffensifs littérateurs, fut choisie de préférence par l’intendant. Nul n’eût songé certes à venir chercher là, dans les trois pièces dont ils prirent possession avec un seul valet, Philippe de Mantoue, prince de Gonzague, et son âme damnée, le sieur de Peyrolles.

Dès le soir même tous deux y étaient installés, attendant que vinssent les montreurs d’ours, les pèlerins et les bateleurs qu’on logerait dans des quartiers différents, où leur présence serait plus utile.

En résumé, le prince et son intendant allaient disposer de nouveau de leurs roués, au nombre de six ; Blancrochet et Daubri auraient également six hommes ; Gendry, la Baleine, Jugan et Pinto porteraient le total au chiffre respectable de vingt adversaires déterminés, sans scrupules, sans conscience, sans foi ni sans loi, auxquels Lagardère n’aurait à opposer que Chaverny, Navailles, les deux prévôts, Antoine Laho et le petit Berrichon.

Lui seul en valait vingt, c’est vrai ; mais il manquait à l’appel et c’était lui qui était l’âme et la tête. Il serait facile d’avoir raison des autres, homme par homme, sans en excepter Chaverny.

Comme si les choses eussent dû aller naturellement au gré des désirs de Gonzague, Cocardasse, Passepoil et Berrichon venaient dès le lendemain, nous le savons déjà, tendre eux-mêmes leurs gorges aux bourreaux.

Ils allaient trouver à la porte Montmartre, Gendry et les siens, qui n’auraient pas même la peine de les provoquer, puisque les prévôts les premiers leur chercheraient querelle.

Le plan de Blancrochet était de se tenir coi, de laisser les maîtres d’armes et leur jeune coq se mesurer avec leurs ennemis dans un duel régulier qui aurait des spectateurs impartiaux, ignorant les dessous de cette rencontre et disposés à prendre fait et cause pour ceux qui seraient en légitime défense.

Au cas où Gendry et sa bande auraient le dessous, Blancrochet entrerait en ligne avec Daubri et d’autres, jusqu’à ce que les prévôts mesurassent le sol.

Jean-Marie, qui s’en allait vers le rendez-vous, entre ses deux amis, était loin de se douter que, pour ses premières armes, l’affaire allait être si chaude qu’une jolie protestante convertie au catholicisme par le P. Cotton, Anne-Marguerite Petit, dame Dunoyer, mère de la Pimpette aimée par Voltaire, transmettrait aux siècles futurs, dans ses Lettres historiques et galantes, le récit de ce duel épique qui eut lieu à la porte Montmartre.

Ce qui nous prouve que la gloire ne dérive parfois que des pattes de mouches griffonnées par la plume d’une femme.