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Comédie humaine - Répertoire/O

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O

O’Flaharty (Major), oncle maternel de Raphaël de Valentin, lui légua dix millions en mourant à Calcutta, au mois d’août 1828 (La Peau de Chagrin).

Oignard était, vers novembre 1806, premier clerc de maître Bordin, avoué à Paris (Un Début dans la Vie).

Olga, fille des Topinard, née vers 1840, n’était pas encore légitimée par le mariage de ses parents, lorsque Schmucke la vit chez eux en 1845, et l’aima pour ses cheveux d’un blond germanique (Le Cousin Pons).

Olivet, avoué d’Angoulême à qui succéda Petit-Claud (Illusions perdues).

Olivier fut au service des policiers Corentin et Peyrade, quand ils traquèrent, près d’Arcis, en 1803, les Hauteserre et les Simeuse, de la famille de Cinq-Cygne (Une Ténébreuse Affaire).

Olivier (M. et madame), d’abord attachés à la maison de Charles X comme piqueur et lingère, chargés de trois enfants dont l’aîné devint petit clerc de notaire, furent ensuite, sous Louis-Philippe, rue du Doyenné, puis rue Vaneau, les concierges des Marneffe et de mademoiselle Fischer, à qui, par intérêt ou gratitude, ils se montrèrent exclusivement dévoués (La Cousine Bette).

Orfano (Duc d’), titre nobiliaire du maréchal Cottin. — On sait qu’il existe à Venise un canal Orfano[1] (La Cousine Bette).

Orgemont (D’), riche et avare banquier, propriétaire à Fougères, acheta les biens de l’abbaye de Juvigny. Resté neutre pendant la chouannerie de 1799, il vit de près Coupiau, Galope-Chopine, mesdames du Gua-Saint-Cyr et de Montauran (Les Chouans).

Orgemont (D’), frère du précédent, prêtre breton assermenté, mourut en 1795, et fut enterré dans une cachette que lui avait découverte et assurée M. d’Orgemont, le banquier, pour le préserver des fureurs vendéennes (Les Chouans).

Origet, médecin réputé de Tours ; connu des Mortsauf, châtelains de Clochegourde (Le Lys dans la Vallée).

Orsonval (Madame d’) fréquentait à Saumur les familles Cruchot et Grandet (Eugénie Grandet).

Ossian, laquais au service de Mougin, le célèbre coiffeur parisien de la place de la Bourse, en 1845. — Ossian, qui avait mission de reconduire « le client », escorta Bixiou, Lora, Gazonal (Les Comédiens sans le savoir).

Ottoboni, conspirateur italien, réfugié à Paris, dînait en 1831, rue Froidmanteau[2], chez Giardini, et y rencontrait les Gambara (Gambara).

Ozalga, Espagnol, recommanda le baron de Macumer à des Parisiens de sa connaissance (Mémoires de Deux Jeunes Mariées).


  1. Les gondoliers de Venise moderne l’appellent Orfanello.
  2. Les dégagements ou élargissements des quartiers de Rivoli, du Palais-Royal et du Louvre ont fait disparaître cette voie.