Contes populaires d’Afrique (Basset)/116
Apparence
E. Guilmoto, Éditeur, (Les Littératures populaires, tome XLVII, p. 295-296).
LXIV. — TETE (OU CHINYOUNGWE)[1]
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L’ENFANT MÉCHANT ET LE CHIEN[2]
n enfant malintentionné s’avisa un jour
de noyer un chien ; il le fit monter dans
un bateau, précipita le pauvre animal
dans la rivière et le poussa avec une rame pour que le chien ne pût arriver à terre. Mais tandis
qu’il faisait cette méchanceté, il trébucha et tomba
en plein courant. Il était sur le point de se noyer.
Alors le chien qu’il voulait tuer le saisit par les
vêtements et le tira sur le bord.
Fais du bien à qui te fait du mal.