Correspondance de Voltaire/1726/Lettre 162
Apparence
Correspondance de Voltaire/1726
162. — À MADAME LA PRÉSIDENTE DE BERNIÈRES[1].
On doit me conduire demain ou après-demain de la Bastille droit à Calais. Pouvez-vous, madame, avoir la bonté de me prêter votre chaise de poste ? Celui[2] qui m’aura conduit vous la ramènerait. Demain mercredi, ceux qui voudront me venir voir peuvent entrer librement. Je me flatte que j’aurai l’occasion de vous assurer encore une fois en ma vie de mon véritable et respectueux attachement.
Venez, je vous en prie, avec Mme du Deffant ; je compte aussi que je verrai notre ami Thieriot.