Correspondance de Voltaire/1726/Lettre 163

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Correspondance de Voltaire/1726
Correspondance : année 1726GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 157-158).
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163. — À M. THIERIOT[1].

À Calais, ce 5 mai 1726, chez M. Dunoquet.

Mon cher Thieriot, je n’ai que le temps de vous dire que je suis à Calais, où je compte rester quatre ou cinq jours, que je vous aime réellement, que je regrette Mme  de Bernières plus qu’elle ne pense, que je serais consolé si je pouvais trouver en Angleterre quelque imagination comme Mme  du Deffant, et quelque malade comme le chevalier des Alleurs, que je suis très fâché d’avoir connu si peu Mme  de Godefroy, et qu’il faut que vous m’écriviez tout à l’heure quelque longue lettre où il y ait bien des nouvelles et bien des amitiés de votre part et de celle de Mme  de Bernières, à laquelle je serai attaché toute ma vie.

  1. Éditeurs, Bavoux et François.