Correspondance de Voltaire/1736/Lettre 703

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Correspondance : année 1736GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 193).
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703. — À MADAME LA MARQUISE DU CHATELET.
Décembre.

· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · J’écris à Mme de Richelieu ; mais je ne lui parle presque pas de mon malheur. Je ne veux pas avoir l’air de me plaindre[1]

  1. De la volumineuse correspondance de Voltaire avec Mme du Châtelet (voyez N° 417) il ne reste que ce fragment, que M. Clogenson croit du 25 au 30 décembre, et quelques lignes qui doivent être du mois d’août 1736 : « Voici, dit-il, des fleurs et des épines que je vous envoie. Je suis comme saint Pacôme, qui, récitant ses matines sur sa chaise percée, disait au diable : Mon ami, ce qui va en haut est pour Dieu ; ce qui tombe en bas est pour toi. Le diable, c’est Rousseau ; et pour Dieu, vous savez bien que c’est vous. » (B.) — Voyez, tome X, pages 517-518, dans les Poésies mêlées, le madrigal :
    Tout est égal, et la nature sage, etc.
    et l’épigramme :
    Certain émérite envieux.