Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 887

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Correspondance : année 1738GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 509).
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887. — À M. THIERIOT[1].
Cirey, 23 juin 1738.

Mon cher ami, il y a bien une autre omission dans le manuscrit sur le livre de M. Dutot[2]. Voici ce que le copiste a oublié et qu’il faut restituer : Ce que je dis du seigneur, je le dis du magistrat, de l’homme de lettres, etc. Le laboureur achète alors plus cher sa vaisselle d’étain, sa tasse d’argent, son lit, son linge. Enfin le chef de la nation est lui-même dans ce cas.

Je vous prie de restituer ce petit passage. Si vous jugez cet écrit digne de l’impression, chargez-en le Pour et Contre, et que j’aie la satisfaction de voir votre nom et le mien unis, comme nos cœurs le sont depuis plus de vingt ans.

Vous devez être content du petit trait qui vous regarde dans la lettre à M. Maffei.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François (Supplément).
  2. Voyez, tome XXII, les Observations sur Lass, Melon et Dutot.