Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1083

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Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 188).

1083. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
Ce 25 (février 1739).

Mon cher ami, 207 liv, 10 s. sont à donner à M. Ours ( ? ), environ 800 liv. à l’ordre de M, Denis, 100 liv. à l’ordre de M. du Sauzet, un louis d’or à d’Arnaud et cette lettre ci-jointe : voilà pour le temporel. À l’égard de ce triste spirituel, si aucun de ceux qui ont signé ne présente requête, si mes parents n’en présentent point, ou si elle est insuffisante, requête en mon propre et privé nom à M. Hérault. Reste à savoir s’il faut se désister dans les vingt-quatre heures, ou poursuivre en son nom, et si c’est à la police ou à la chambre de l’Arsenal qu’on poursuivra cette affaire. Je crois qu’il n’est pas question du ministère des avocats. Consultez ; répondez. Vale.

Consultez Pageau ; faites-lui part secreto de ma petite intelligence avec M. Hérault, et allons en avant.

Faites-moi la grâce de m’envoyer la nouvelle édition de mes œuvres en trois volumes.

  1. Édition Courtat.