Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1118
Correspondance de Voltaire/1739
1118. — À M. THIERIOT[1].
À Cirey, ce 26 mars.
Je vous prie de me déterrer quelque ouvrage d’un vieil académicien nommé Silhon. J’ai envie d’avoir quelque chose de ce bavard, qui a eu part, dit-on, au Testament prétendu du cardinal de Richelieu. Envoyez-moi, mon cher Thieriot, ce Silhon nvec le Langage des bêtes chez Moussinot. Je vous ai renvoyé par M. de Maupertuis[2] des livres et mon portrait. Comment vous portez-vous ? Je travaille toujours, mais je me meurs.