Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1199

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Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 330-331).

1199. — À M. L’ABBÉ DU RESNEL[1].

Je suis aux ordres de la beauté et de l’esprit, et je profilerai, quand Mme Dupin voudra, des bontés dont elle veut bien m’honorer. Je compte aussi sur celles de mon grand abbé. Vous n’aurez qu’à disposer du jour, à compter depuis lundi. Farewel and let us be merry.

Je suis bien coupable envers M. et Mme Dupré ; mais je demeure au bout du monde, et il n’y a plus ni devoir ni plaisir pour moi. Tout cela changera quand nous nous reverrons un peu à notre aise. Je n’ai pas encore vécu, depuis mon retour ; je n’ai que couru.

  1. L’autographe de cette lettre n’est ni daté ni signe. Mme Dupin, qui y est citée, est nommée dans la lettre 933 : quant à Dupré (de Saint-Maur), voyez la lettre 420.