Correspondance de Voltaire/1754/Lettre 2685

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Correspondance de Voltaire/1754
Correspondance : année 1754GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 160).

2685. — À M. JACOB VERNET,
à genève.
Colmar, le 1er février.

Monsieur, vous m’avez honoré autrefois de vos bontés et de votre correspondance ; je viens vous rappeler ce souvenir, au sujet d’une nouvelle, qu’on me mande de plusieurs endroits, qu’un nommé Claude Philibert imprime sous vos yeux une édition de ce malheureux Abrègé d’une Histoire prétendue universelle, que Jean Néaulme s’est avisé d’imprimer en mon nom à la Haye, d’après un manuscrit très-informe qu’il a trouvé le secret de rendre encore plus défectueux. Permettez que je joigne ici une des déclarations publiques que j’ai été obligé de faire.

Je vous supplie, monsieur, de vouloir bien avoir la bonté de me mander la vérité sur cette prétendue édition de Genève. Ce serait une grande consolation pour moi si cette occasion servait à renouveler la bienveillance que vous m’avez témoignée, il y a plusieurs années, et que je mériterai toujours par la véritable estime avec laquelle j’ai l’honneur, etc.


Voltaire.