Correspondance de Voltaire/1756/Lettre 3198
Ho ricevuto colla più viva gratitudine, caro signor mio, cio che ho letto col più gran piacere. Siete giudice d’ogni arte, e maestro d’ogni stile, et doctus sermonis cujuscumque linguæ[1]. On m’assure que vous êtes parti de Venise après l’avoir instruite ; que vous allez à Rome et à Naples. On me fait espérer que vous pourrez faire encore un voyage en France, et repasser par Genève ; je le désire plus que je ne l’espère. Vous trouveriez les environs de Genève bien changés ; ils sont dignes des regards d’un homme qui a tout vu. Je n’habite que la moindre maison de ce pays-là ; mais la situation en est si agréable que peut-être, en voyant de votre fenêtre le lac de Genève, la ville, deux rivières[2], et cent jardins, vous ne regretteriez pas absolument Potsdam. Ma destinée a été de vous voir à la campagne, ne pourrais-je vous y revoir encore ?
Ella troverà difficilmente un pittore tal quale lo vuole, e più difficilmente ancora un impresario, o un Swerts, che possa far rappresentare un opera conforme alle vostre belle regole ; ma troverà nel mio ritiro des Délices, un dilettante appassionato di tutto ciô che scrivete, e non meno innamorato della vostra gentilissima conversazione.
Je suis trop vieux, trop malade, et trop bien posté pour aller ailleurs. Si je voyageais, ce serait pour venir vous voir à Venise ; mais si vous êtes en train de courir, per Dio, venite a Ginevra. Farewell, farewell ; I love you sincerely, and for ever.