Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3350
Apparence
Correspondance de Voltaire/1757
3350. — À M. TRONCHIN, DE LYON[1].
Délices, 13 avril.
Je vois qu’il faut vivre douze ans pour escompter ses lots avec avantage. Allons, il faut se résoudre à vivre douze ans. J’ai déjà fait marché pour neuf à Lausanne ; ce n’est que trois de plus avec le roi de France, qui est déjà mon débiteur. M. de Montmartel m’a mandé qu’il me retient pour quatre-vingt mille livres de billets. Je jette le filet en votre nom, et je hasarde quatre-vingt mille livres au jeu nouveau que le roi joue avec ses sujets.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.