Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3385

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Correspondance de Voltaire/1757
Correspondance : année 1757GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 237).

3385. — À M.  COLINI.
Aux Délices, 29 juillet.

Je vous remercie des bonnes nouvelles que vous m’avez envoyées, et je souhaite qu’elles soient toutes vraies. Il pourrait bien venir un temps où les Freytag et les Schmit seraient obligés de rendre ce qu’ils ont volé ; et vous ne perdriez pas à cette affaire. Vous me feriez un sensible plaisir de me mander tout ce que vous apprendrez.

J’ai été sur le point de faire un tour à Strasbourg, pour y voir M.  le maréchal de Richelieu. Une maladie de Mme  Denis m’en a empêché. J’aurais été fort aise de vous revoir[1], et de vous donner des assurances de mon amitié.

  1. Colini, alors à Strasbourg, y était gouverneur du fils du comte de Sauer.