Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3386
Correspondance de Voltaire/1757
3386. — À M. D’ALEMBERT.
Juillet.
Et toujours mon prêtre ! et moi, je ne donne rien ; mais c’est que je suis devenu Russe. On m’a chargé de Pierre le Grand ; c’est un lourd fardeau.
Je prie l’honnête homme qui fera Matière de bien prouver que le je ne sais quoi qu’on nomme Matière peut aussi bien penser que le je ne sais quoi qu’on appelle Esprit.
Bonsoir, grand et aimable philosophe ; le Suisse Voltaire vous embrasse.