Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3407

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Correspondance de Voltaire/1757
Correspondance : année 1757GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 256).

3407. — À M.  TRONCHIN, DE LYON[1].
Lausanne, 1er septembre 1757.

On me mande de l’armée de Bohême qu’on croit le roi de Prusse perdu sans ressource. Mais il en est jusqu’au dernier coup, à cet abominable lansquenet de la guerre. Je suis occupé à le consoler, ainsi que Mme  de Baireuth, sa sœur. Le roi m’écrit qu’il lui restait à vendre cher sa vie, et je l’exhorte à vivre en cas qu’il soit absolument malheureux. Pour les autres rois, je ne m’en mêle pas.

  1. Revue suisse, 1855, page 412.