Correspondance de Voltaire/1758/Lettre 3648
Apparence
Correspondance de Voltaire/1758
3648. — À M. TRONCHIN, DE LYON[1].
Au Délices, 2 septembre.
J’ai été sur le point d’acheter auprès de Nancy une très-jolie terre : ce qui aurait assuré à mes héritiers un fonds plus solide que des papiers sur le roi et sur la compagnie des Indes. Le marché était très-avantageux, et c’est pour cela qu’il a manqué. Quant aux bonnes nouvelles de nos armées, je ne les crois pas. Une planche, vite une planche dans le naufrage ! Vendons nos effets royaux, dès que nous le pourrons honnêtement.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.