Correspondance de Voltaire/1758/Lettre 3702

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Correspondance de Voltaire/1758
Correspondance : année 1758GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 536).

3702. — À M.  BERTRAND.
Au château de Ferney, pays de Gex, par Genève,
20 novembre.

Mon cher ami, je suis bien fâché d’avoir perdu un temps précieux à répondre[1] au misérable qui devait oublier les morts et respecter les vivants. Mais un homme d’un très-grand mérite et d’un très-bon conseil, qui m’apporta ces jours passés le Mercure suisse, me dit qu’il fallait absolument faire rougir et faire repentir l’ennemi de la société. J’ai rempli les devoirs d’un homme et d’un ami, et c’est à ces deux titres que je vous demande votre suffrage. V.

  1. Il s’agit de la Réfutation imprimée tome XXIV, page 79.