Correspondance de Voltaire/1760/Lettre 4319
Correspondance : année 1760
4319. — À M. THIERIOT[1].
1er novembre.
Le temps presse : je n’ai qu’un mot à vous dire, mon cher ami. On me mande qu’à l’abbaye Saint-Antoine il y a une petite fille du grand Corneille qui a les sentiments des héros de son grand-père, et qui n’a pas la fortune que les libraires de Corneille ont faite en imprimant ses œuvres. Connaissez-vous M. Lebrun, secrétaire de M. le prince de Conti ? Ma lettre est courte, pardon ; mais on ne peut pas faire des pièces, les jouer, et écrire de longues lettres.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.