Correspondance de Voltaire/1760/Lettre 4367

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Correspondance : année 1760
Garnier (Œuvres complètes de Voltaire, tome 41p. 93).

4367. — À M. HERON.
Au Délices, 10 décembre.

Monsieur, j’obéis à vos ordres avec autant de reconnaissance que de joie. J’ai l’honneur de vous envoyer ma requête contenant ma déclaration que je renonce à la haute justice de la Perrière, qu’elle appartient au roi, et que l’amende prononcée en ma faveur ne m’appartient pas.

J’envoie un double de ma requête à monsieur l’intendant de Bourgogne, et je le supplie de vouloir bien exiger que M. le président de Brosses signe ce double, comme il le doit.

Si M. de Brosses fait quelques difticultés, j’aurai toujours rempli mon devoir. Vous avez dû recevoir, monsieur, mon autre requête contre la peste[1] ; je vous importune beaucoup. Il semble que j’aie des affaires exprès pour avoir des occasions de vous renouveler les marques de ma reconnaissance, et du respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, monsieur, etc.


Voltaire.

  1. Voyez plus haut la lettre 4359.