Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 4807

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Correspondance : année 1762GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 14).

4807. — À MADAME DE FONTAINE[1].

Est-il vrai que la Dubois récite le rôle d’Atide[2] comme une petite fille qui ânonne sa leçon ?

Les Étrennes du chevalier de Molmire[3] ne paraissent pas vous être dédiées. Ne montrez le Sermon du bon rabbin Akib qu’à d’honnêtes gens dignes d’entendre la parole de Dieu. Savez-vous que j’avais autrefois une pension que je perdis en perdant la place d’historiographe ? Le roi vient de m’en donner une autre, sans qu’assurément j’aie osé la demander ; et M. le comte de Saint-Florentin m’envoie l’ordonnance pour être payé la première année. La façon est infiniment agréable. Je soupçonne que c’est un tour de Mme  de Pompadour et de M. le duc de Choiseul.

  1. Cette lettre n’est qu’un fragment que les éditeurs précédents avaient cousu à une lettre de l’année 1764. (G. A.)
  2. Dans Zulime.
  3. Les Chevaux et les Anes, étrennes aux sots. Voyez tome X.