Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 5087

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Correspondance : année 1762GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 283).

5087. — À M.  DEBRUS[1].

Il faut, mon cher monsieur, oublier cette sottise. Votre quaker est un polisson qu’on m’avait annoncé comme un grand négociant de Pensylvanie, et il se trouve que c’est un gueux fugitif du Lyonnais. On aurait bien dû ne pas présenter chez moi une pareille espèce.

Au reste, je n’ai rien de nouveau, ni sur les Calas ni sur les choses auxquelles vous vous intéressez, depuis ma dernière lettre à M. de Végobre. Je vous souhaite une santé constante, et je vous prie d’être persuadé de tous les sentiments que je vous ai voués.

  1. Éditeur, A. Coquerel.