Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 5104

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Correspondance : année 1762GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 302).
5104. — À M. DEBRUS[1].

Mille tendres amitiés. J’espère plus que jamais que tout ira bien ; mais je présume, quoi qu’on dise, qu’il faudra encore des secours ; je me flatte que nous en aurons.

Vous me feriez grand plaisir de faire présenter mes respects à Mme de Haran[2]. On dit qu’elle a signalé sa générosité dans cette affaire, qui sera la honte de la nation si on ne fait pas une entière justice.

  1. Éditeur, A. Coquerel.
  2. Ce nom ne nous est pas connu. Il s’agit sans doute de quelque don considérable fait aux Calas entre les mains de leurs amis de Genève. Voltaire s’empresse aussitôt de faire offrir ses hommages aux bienfaiteurs de ses protégés. Personne n’était insensible aux prévenances d’un personnage si illustre et si puissant sur l’opinion. (Note du premier éditeur.)