Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5146

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Correspondance : année 1763GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 344-345).

5146. — À MESDEMOISELLES CALAS[1].

Je vous réponds, mesdemoiselles, sur du papier orné de fleurs[2], parce que le temps des épines est passé, et qu’on rendra justice à votre respectable mère et à vous. Je vous félicite d’être auprès d’elle. Je me flatte que votre présence a touché tous les juges, et qu’on réparera l’abomination de Toulouse. Je vois avec un extrême plaisir que le public s’intéresse à vous aussi vivement que moi. Je fais mes plus sincères compliments à madame votre mère, et suis avec beaucoup de zèle, mesdemoiselles, votre très-humble et très-obéissant serviteur.


Voltaire,
gentilhomme ordinaire du roi.

  1. Éditeur, A. Coquerel.
  2. Cette lettre est écrite sur une feuille de papier dont chaque page est encadrée de fleurs et ornée d’un œillet à chaque coin.