Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5171

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Correspondance : année 1763GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 366).
5171. — À M.  DEBRUS[1].

Je pense qu’il est absolument nécessaire que la servante de Mme  Calas vienne chez moi. Elle y sera très-bien, on lui donnera des gages plus forts qu’à Toulouse. On les lui assurera pour sa vie. On aura soin d’elle si elle tombe malade.

Elle pourra répondre devant mon juge, que je ferai déléguer par le conseil pour recevoir ses dépositions[2].

Alors on pourra, en vertu de ses dépositions, faire un nouveau mémoire qui, résumant tous les autres, achèvera de convaincre le conseil et le public.

  1. Éditeur, A. Coquerel.
  2. Il s’agit de Jeanne Viguier. Voltaire, seigneur de Ferney et comte de Tournay, avait le droit de faire rendre la justice en son nom ; on voit qu’il avait un juge à lui ; il comptait faire donner par le grand conseil à ce magistrat ce qu’on appelle une commission rogatoire. (Note du premier éditeur.)