Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5279

La bibliothèque libre.
Correspondance : année 1763GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 467).

5279. — À M.  DAMILAVILLE.
7 mai.

Les choses changent, mon cher frère, selon les temps. Par le dernier ordinaire, je souhaitais le débit de l’Histoire générale, et par celui-ci je souhaite qu’on enferme tout sous quatre clefs, jusqu’à nouvel ordre. Le président de Meinières[1] et l’abbé de Chauvelin prétendent qu’on m’a fourni quelques fausses dates et quelques faits peu exacts sur les affaires du parlement, quoique ces dates et ces faits soient d’après les Nouvelles ecclésiastiques[2], dont assurément le parlement ne doit pas être mécontent.

Il faut donc attendre les Mémoires qu’on doit m’envoyer ; c’est pour le moment présent le seul parti que j’aie à prendre.

Je vous écris très à la hâte, et je vous réitère[3] ma prière à propos du paquet de M. le comte de Bruc, Écr. l’inf.

  1. Voyez la note, tome XXXV, page 136.
  2. Voyez la note, tome XXI, page 419.
  3. La lettre où Voltaire en parlait pour la première fois paraît perdue. Le paquet pour le comte de Bruc contenait un exemplaire de l’Extrait des sentiments de J. Meslier, et avait été arrêté dans les bureaux de la poste. (B.)