Correspondance de Voltaire/1765/Lettre 6193
J’obéis à vos ordres, monsieur ; je vous envoie les deux lettres de M. Covelle[1], que j’ai trouvées avec beaucoup de peine. Si je trouve les deux autres que vous demandez, je ne manquerai pas de vous les faire parvenir, supposé que vous ayez reçu les premières.
M. Évrard m’a dit que vous aviez été malade ; j’y prends la part la plus sensible, ainsi que tous ceux qui ont eu l’honneur de vous voir à Genève. On nous a dit aujourd’hui que M. de Voltaire ne se portait pas trop bien : il s’est donné beaucoup de peine pour accommoder nos petits différends avant que nous eussions M. Hennin. Les magistrats et les citoyens lui en ont témoigné la plus grande satisfaction.
J’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.