Correspondance de Voltaire/1766/Lettre 6432

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Correspondance : année 1766GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 363).

6432. — À M.  THIERIOT.
26 juillet.

Mon ancien ami, voici de quoi animer votre correspondance avec Frédéric ; il vaut mieux que cette Relation[1] lui vienne par vous que par moi.

J’ai été très touché qu’il ait envoyé cinq cents livres[2] aux Sirven, à ma seule prière, et qu’il ait fait passer ce petit bienfait par mes mains. Cela me fait oublier tout le reste. Vous frémirez en lisant la Relation que je vous envoie. Ne dites ni n’écrivez que cette relation vient de M.  de Florian et de moi.

  1. La Relation de la mort de La Barre.
  2. Voltaire a dit aussi cinq cents livres, dans la lettre à Damilaville, n° 6430 ; mais dans sa lettre 6440, il avoue que ce n’est pas cinq cents francs, mais cent écus d’Allemagne, qu’a envoyés Frédéric.