Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 6750

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 116).
6750. — À M. HENNIN.
À Ferney, 15 février.

Vous savez, monsieur, que le pauvre Sirven est à Genève, et qu’il n’est représentant que contre le parlement de Toulouse. Son affaire va être plaidée au conseil des parties, après en avoir obtenu permission au conseil du roi.

J’ai reçu de son avocat des instructions qu’il faut que je lui communique. Je vous supplie de vouloir bien lui accorder un passe-port pour venir chez moi. Je crois qu’il vous en demandera bientôt un autre pour aller à Paris faire triompher une seconde fois l’innocence du fanatisme.

J’ai l’honneur d’être, monsieur, avec l’attachement le plus respectueux et le plus tendre, votre très-humble et très-obéissant serviteur.

Voltaire.