Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 6807

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6807. — À M. LE MARQUIS DE VILLEVIEILLE.
23 mars.

Il est vrai que le diable est déchaîné. Votre confiseur[1] est devenu martyr, pour des confitures qui ne sont pas à mi-sucre. Il faut espérer que Mme de Boufflers abrégera le temps de ses souffrances. Je prendrai toutes les mesures possibles pour recevoir le présent de M. de Montcomble, malgré l’interruption de tout commerce avec Lyon.

Je vous demande en grâce de me ménager toujours les bontés de M. de Clausonet. Voici une plaisanterie[2] qui pourra vous réjouir, vous et M. Duché.

Adieu, monsieur ; je vous aime trop pour faire avec vous la moindre cérémonie.

  1. Le libraire Le Clerc, de Nancy.
  2. La Guerre civile de Genève.