Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 6846

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 221).
6846. — À M. DAMILAVILLE.
17 avril.

Monsieur, la famille des Sirven a renvoyé selon vos ordres, à M. de Courteilles, le mémoire signé pour être remis à M. l’avocat de Beaumont par votre entremise ; ayez la bonté de le retirer avec les autres pièces.

Toute notre famille est fort étonnée et très-indignée de la démarche odieuse faite auprès de M. de Meaux. Il y a des hommes qui ne sont jamais occupés qu’à nuire. Nous prions Dieu, qui bénit notre petit commerce, qu’il ne vous fasse point tomber sous la dent de ces gens-là. M. Raitvole[1] dit vous avoir envoyé le livre cité par Fabricius[2], qu’il a eu bien de la peine à trouver. Il y a longtemps qu’on ne trouve plus dans nos quartiers de livres espagnols.

Mon épouse vous salue. J’ai l’honneur d’être très-cordialement.

Boursier.

  1. Anagramme de Voltaire.
  2. L’ouvrage que Voltaire dit être cité par Fabricius est tout simplement les Questions de Zapata ; voyez tome XXVI, page 173.