Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 6924
6924. — À M. D’ALEMBERT.
Juillet.
Pendant que la Sorbonne, entraînée par un zèle louable, mais très-peu éclairé, et qui fait peu d’honneur à la nation, veut censurer Bélisaire, il est traduit dans presque toutes les langues de l’Europe. L’impératrice de Russie mande de Casan[1], en Asie, qu’on y imprime actuellement la traduction russe. M. d’Alembert est prié de faire passer ce petit billet à M. Marmontel, en quelque lieu qu’il puisse être.